domingo, 28 de dezembro de 2008

Après la frontière de l’aube.

J’ai vu moi même aujourd’hui. Moi: Carole et François. Comme ça. Tout ensemble. Et je suis. Moi aussi, je suis à la frontière de l’aube. Mais et la fin? Sera-t-elle la même? Une fin choisie? Est-ce que je peux choisir ma fin? Il y a encore l’amour. Cette chose, indéfinissable. Est-ce que j’aime? Est-ce que j’ai aimé? Est-ce que j’aimerai un jour? Est-ce qu’il y a, vraiment, de l’amour? Je ne sais pais. Et c’est différent. Différent de pouvoir croire. Je voudrais bien croire à quelque chose, à l’amour, par exemple. Il y a toujours de choses nouvelles, et des choses anciennes. Comme les relations. Des mémoires. Des choses qui viennent et reviennent sans qu’on l’espère. Et nous sommes là. Et la vie est comme ça. Noire. Quelquefois blanche. Mais normalement, elle est grise. Je vis comme ça, maintenant. Une vie grise, comme dans cette scène. Ce morceau d’une vie quelconque.

Nenhum comentário: