terça-feira, 23 de setembro de 2008

Sobre o que se pode e o que não se pode dizer, e as implicações disso tudo para a filosofia, a vida, o sapado justo e a calça rasgada na hora errada.

Il y a des choses que je ne peux pas. Pas quoi? Dire, tout simplement, comme ça, en une langue quelquonque. La langue maternelle, par exemple. Il y a des souffrances dans cette langue. Des souffrances incomparables. Là, rien est accompli. Et ici? Qu'est-ce qu'on peut dire de ça que je essaie de faire ici? Je ne sais pas. En fait, rien est accompli. Rien est certain. Tout est comme les nuages, mais des nuages noirs, qui volent, rapidement, et soudainement s'arrêtent. Ça, c'est la vie. Le nuage, c'est la vie. Ou peut-être pas le nuage, mais l'ombre, ou l'absence du soleil. Ou l'abîme, comme Hugo l'a voulu. Ou peut-être rien de ça, et tout simplement l'incertitude de l'être. Mais ça est trop simple. Et les choses ne sont pas si simples. La langue de Hugo, de Racine, et de Molière est une terre étrangère. Il est plus facile d'être un étranger. Mais cette affirmation est fausse. Et ici je pense à Meursault. Suis-je comme l'Autodidacte? Ou un Roquentin? Savez-vous, mes adorables lecteurs? C'est impossible. Je suis tout simplement: un homme. Comme vous, mes amis. Plus qu'un dieu grec, moins qu'une bête.

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